L’aérogommage est une technique récente, apparue fin des années 90. Dérivé directement du sablage, ce procédé a pour avantage, dans la mesure du possible, de préserver les surfaces traitées. En effet, la projection de l’abrasif s’effectue à basse pression et permet ainsi de limiter l’impact des grains d’abrasifs sur les supports fragiles. Cette technique présente un double intérêt parce qu’elle permet également d’obtenir un travail de précision, très progressif contrairement au sablage qui s’avère sans nuance et souvent trop agressif.
En aérogommage la projection de l’abrasif se fait à sec, ce en quoi il diffère de l’hydrogommage dont nous parlerons plus loin. Cette technique s’avère particulièrement fiable et efficace pour la remise en état de tous types de supports ayant subi le vieillissement ou présentant des revêtements divers à éliminer (peintures, vernis, graisse etc…).
L’aérogommage est également un moyen efficace de préparer les métaux à recevoir des peintures, vernis et tous revêtements nécessitant une accroche maîtrisée.
Très respectueux de l’environnement, l’aérogommage est souvent qualifié d’écologique car il met en œuvre des abrasifs non polluants, non étiquetés dangereux et parfois naturels et biodégradables, comme les coquilles de noix, les noyaux de pêches et d’abricots ou les rafles de maïs. En outre, la consommation d’abrasif d’une aérogommeuse ou une hydrogommeuse professionnelle est entre 5 et 10 fois inférieure à celle d’une sableuse classique.