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Les étapes du processus de thermolaquage : de la préparation à la cuisson

Powder primer coating of metal parts. Worker man in a protective suit sprays powder paint

Le thermolaquage figure parmi les méthodes de finitions les plus appréciées ces derniers temps. Les industries l’emploient assidûment pour traiter les surfaces métalliques telles que le zinc, l’acier, l’aluminium, les métaux ferreux, etc. Non seulement le thermolaquage apporte une touche esthétique, mais il permet aussi de protéger les pièces. Par ailleurs, il faut suivre un processus strict pour un thermolaquage efficace et réussi. Découvrez les étapes incontournables pour un thermolaquage de qualité professionnelle.

Comprendre le thermolaquage

Le thermolaquage est une méthode de revêtement et de protection de surface métallique. Il présente de nombreux avantages par rapport à la peinture traditionnelle. C’est précisément ces derniers qui le prédisposent principalement à être utilisé en tant que peinture industrielle. Toutes les grandes industries de métallurgie, de construction et d’automobile l’ont adopté pour réaliser de belles œuvres modernes et durables.

Pour le thermolaquage, on utilise de la poudre électrostatique. Elle comporte des résines thermodurcissables, des pigments et d’autres additifs. Le plus grand avantage est qu’elle ne contient pas de solvant, toxique et inflammable. Mais il y a également sa durabilité et sa haute résistance à la corrosion.

La particularité de ce traitement et revêtement de métaux est que la poudre électrostatique adhère à la pièce métallique comme un aimant. Elle ne fait alors qu’un avec la structure, ce qui assure une durabilité exceptionnelle. L’application est aussi uniforme, ce qui confère une esthétique indétrônable.

A noter que le revêtement par thermolaquage est une peinture cuite au four. Les pièces métalliques passent sous une chaleur de 180 °C pour le durcissement et l’adhérence totale. Cette couche crée une solide protection des métaux contre les rayures, les chocs, et sur le long terme, la corrosion.
Par ailleurs, ce revêtement des métaux est écologique et économique. En effet, les résidus de poudre lors de l’application peuvent être récupérés et réutilisés. Cela réduit les pertes, les déchets et les coûts.

Étape 1 : préparation de la pièce métallique

La préparation de surface est fondamentale pour le traitement anticorrosion. Elle assure l’adhérence parfaite de la peinture en poudre. Elle permet aussi d’assurer le rendu final du revêtement.
D’abord, il faut commencer par une inspection minutieuse de la pièce. Il faut voir les irrégularités, les dommages ou les altérations. Bien que le thermolaquage joue un rôle de traitement de surfaces, elle ne peut réparer les surfaces défectueuses. Il faut alors immédiatement procéder à la réparation.

Ensuite, l’applicateur procède au dégraissage et au nettoyage. C’est une étape importante avant la mise en peinture. Il faut ôter les matières huileuses comme la graisse ou l’huile. Après, on nettoie pour enlever la poussière et la rouille. Il y a également le décapage et le sablage qui consiste à propulser une matière sableuse sur la pièce. Enfin, il y a le ponçage pour lisser les surfaces métalliques.

Dans certains cas, il faut faire des traitements chimiques pour assurer la bonne adhérence de la peinture en poudre électrostatique. Cela améliore l’uniformité du film extérieur, pour une meilleure résistance à la corrosion.

Il est important de bien faire sécher la pièce métallique avant d’appliquer la peinture. L’humidité peut occasionner la formation de bulles d’air, ou entraver le processus de polymérisation.

Étape 2 : application de la poudre électrostatique

La poudre du thermolaquage fond au contact de la chaleur. C’est ainsi qu’elle forme un film sur la surface métallique. C’est son durcissement qui va former la couche anti-corrosion. Vous avez le choix parmi une large gamme de coloris. Il y a également les effets de la finition telle que brillant, mat, texturé, métallisé.

En ce qui concerne l’application de la poudre électrostatique, elle requiert l’utilisation d’équipements spécifiques. Il y a le pistolet de pulvérisation pour propulser la poudre. Il y a aussi la cabine de pulvérisation qui doit être bien ventilée. Le centre de thermolaquage doit aussi disposer d’un système de récupération de poudre pour le recyclage des résidus.

Notez qu’il existe deux modes d’application de la poudre. Il y a la pulvérisation manuelle qui convient surtout pour les petites pièces métalliques. Elle confère une meilleure précision. Pour les plus grands objets et les plus grandes chaînes de production, il est préférable de procéder au mode automatisé. C’est idéal pour la peinture industrielle.

thermolaquage

Étape 3 : la cuisson

On passe maintenant à la phase de la cuisson ou le processus de polymérisation. C’est l’étape où on fond la poudre.

Pour commencer, il faut préparer le four. C’est un appareil qui fonctionne par convection afin d’assurer une distribution uniforme de la chaleur. Le technicien prévoit un support ou un crochet de suspension pour y poser la pièce métallique.

Il faut maintenant cuire la pièce à une température élevée pour lancer le processus de polymérisation. La température dépend de la nature du métal, mais elle se situe entre 150 et 200 °C. Il est important de contrôler rigoureusement la température de cuisson. En effet, une défaillance sur ce point risque des défauts de polymérisation comme des éclatements ou des bulles d’air. D’où l’intérêt d’investir dans un four de polymérisation dernière génération.

Étape 4 : le refroidissement

La dernière étape de ce traitement de surface va définir la qualité et la durabilité du revêtement. Il s’agit de laisser les pièces métalliques refroidir à une température ambiante. Il est important que ce processus soit réalisé lentement afin de prévoir les déformations de la peinture.

Après, le technicien effectue un contrôle pour vérifier la présence éventuelle de défaut. Il inspecte chaque recoin de chaque pièce. Il recherche des bulles d’air, des éclats, des irrégularités du revêtement. En cas de défauts, il procède immédiatement à la correction. Dans le meilleur des cas, il suffit d’une petite retouche manuelle et locale. Dans certains cas, il est nécessaire de retirer entièrement la peinture pour reprendre toutes les étapes.

Pourquoi suivre les étapes du processus à la lettre ?

Chaque étape est prépondérante pour une tenue longue-durée de la métallisation. C’est essentiel pour garantir une résistance élevée à la corrosion, aux conditions météorologiques adverses, ainsi que pour assurer l’aspect esthétique du produit final. La rigueur et la minutie dont l’applicateur fait preuve va donner une finition impeccable et raffinée. De cette manière, la peinture au thermolaquage peut durer des années, voire des générations.

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